Nuage de soufre, douleurs ailées,
clouent les avions du ciel au sol.
Nos yeux se ferment pour voir les dunes,
où seules nos âmes ont émigré.
A l'aube éteinte sous les cendres,
nos coeurs nomades se sont figés.
Nos verres de vin ont consolé
tous nos chagrins de sables.