- Vous me direz les raisons qui m’agitent, me conduisent là où je ne sais pas encore…c’est ainsi que je vois les choses.
- Hum hum
- Oui je veux, souhaite, désire, savoir pour quoi je suis ainsi, pourquoi…je souffre, pour quoi la complication…
- Oui vous pensez à quoi …
- Être moi-même…pleinement
- C’est à dire
- C’est ça, c’est ça qu’il me faut savoir, connaître
- Vous voulez dire maîtriser…
- J’ai rêvé que quelqu’un m’accueillait me proposait aussi de passer la nuit. C’était une situation simple, le couple, qui me recevait, s’endormait au-dessus
- Ah
- Alors ?
- Y aurait-il un lien entre votre désir d’être vous-même et d’avoir une place quelque part ?
- le rêve est le rêve, dîtes-moi
- quoi
- Malentendu
- Quoi
- Je vais partir
- Qu’allez- vous quitter
- Le lieu, l’absence de réponse, vous.
- Partir oui, hors de vous, hors du lieu, quitter ce lieu, cet espace…
- Vous voulez savoir
- Oui je veux pour vivre alors
- Ceci est possible
- Alors? … vous vous taisez
- Non…écoutez, venez souvent, très souvent, régulièrement sans ^lus jamais poser cette question.
- Pourquoi
- Vous n’êtes pas prête…
- Que me promettez-vous
-
- à demain
-
- Que dites-vous… ?
- Que se passe-t-il pour vous ?
- J’attends, vous allez me dire
- …Souffrir, désirer
- qu’arrive-t-il ?
- Venir, écouter la pensée, les rêves, écouter
- « vous êtes obligé d’aimer le monde… l’éclaircissement vient du chaud, du feu, du sel, du mur, de la vitre, de la table, de la porte qui claque, des dalles du parquet » le seul avantage est d’entendre mettre des mots d’humains sur ceux du feu, de l’argile, du bois et du ciel pur. Ca a commencé quand vous étiez encore entre les cuisses de la mère avant qu’on ne vous détache… ils vous ont dit on va lui apprendre, avant de naître vous en saviez plus, et saviez juste à l’endroit où la tête était collée dans le ventre de la mère. Vous savez désormais pour retrouver ce juste…venez, rêvez, pensez
- est-ce possible
- à demain.