Au cours du séjour dans le Tassili du Hoggar (sud Algérien près
de Tamanrasset) en compagnie de nos amis Touaregs, le désert a
dévoilé pour nous ses merveilles jour après jour, nuit après nuit...
Un pas, puis deux nous ont mené dans des sites de magie oubliés
des hommes. Marche, écoute, silence, rires......
Le thé quand le soleil se cachait derrière la dune...
Tamanrasset bouge. Tamanrasset grandi.
Le désert en état de veille camoufle ses silences et se pare de secrets.
Mais à pas d’homme le progrès rampe, tissant, arrimé à l’axe bétonné
de la ville, sa toile de bitume.
Tamanrasset veut sa modernité, Tamanrasset se déploie.
Mais à pas d’homme le progrès rampe, tissant, arrimé à l’axe bétonné
de la ville, sa toile de bitume.
Tamanrasset veut sa modernité, Tamanrasset se déploie.
Pourtant sur le sable, rien ne se grave, rien ne se dit. Chaque foulée
ne fait qu’emprunter son désir, mêlant sa quête à celle des hommes, à
celle des bêtes, traquant l’éphémère comme éternité, l’anonymat en gloire. Tamanrasset rayonne, Tamanrasset déploie.
ne fait qu’emprunter son désir, mêlant sa quête à celle des hommes, à
celle des bêtes, traquant l’éphémère comme éternité, l’anonymat en gloire. Tamanrasset rayonne, Tamanrasset déploie.
Et sous le soleil chacun attend qu’il ne se passe rien, ne demande à
personne l’obole, se réjouit d’être là, d’immense petitesse.
Alors Tamanrasset déchire la nuit de ses phares, au plus loin.
Dans le désert la lune éclaire en lavis l’orbe des dunes, soumettant
aux voyageurs une caverne pour épancher leurs rêves.
Les Touaregs, vigilants derrière leurs chèches, lisent dans les braises
le message du ciel descendu faire veillée. Ils savent lire dans le feu
la flamme, la chaleur, la cendre aussi, l’embrasement.
Derrière eux, la poussière grise rejoint le grain, s’épanche au vent.
personne l’obole, se réjouit d’être là, d’immense petitesse.
Alors Tamanrasset déchire la nuit de ses phares, au plus loin.
Dans le désert la lune éclaire en lavis l’orbe des dunes, soumettant
aux voyageurs une caverne pour épancher leurs rêves.
Les Touaregs, vigilants derrière leurs chèches, lisent dans les braises
le message du ciel descendu faire veillée. Ils savent lire dans le feu
la flamme, la chaleur, la cendre aussi, l’embrasement.
Derrière eux, la poussière grise rejoint le grain, s’épanche au vent.
Nous étions là.
Jl E
Octobre 2009
Simone.e .
et encore........ d'après Léonor
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http://aphanese.viabloga.com/news/tassili-oct-09