En janvier 2024 nous sommes allés au LAOS. En juillet nous étions dans le Lot,
avant de poursuivre et vous proposer un séjour écriture en mars 2025 à BALI.
Séjours à venir
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S’ouvrir au monde, sans doute est-ce s’émerveiller des splendeurs qu’il nous offre,
mais en même temps prendre une place attentive à sa complexité, sa richesse et ses
douleurs. Le monde n’est plus d’est ou d’ouest, du sud ou du nord, mais un espace
dynamique d’échanges et de cultures. Être curieux de chacun riche de ses différences,
enchanter l’instant, se parler et écrire.
Mais les grands projets sont modestes avant tout, c’est un peu notre crédo à aphanese.
Toute phrase est interrogative, curieuse et attentive. Nos mots seront pas à pas une avancée
vers la surprise du jour, son souhait et sa quête.
Venant de quelque part découvrir un ailleurs, à pas de randonneurs s’approcher, marcher
en écrivant, non pour expliquer, ni même pour témoigner. Mais simplement être là,
accompagné d’écriture pour livrer sur la feuille du carnet au fil de son récit une fiction,
son émotion. Telle est notre proposition.
Comme chaque année nous irons à la découverte de personnes étonnantes, accompagnant
à pas de randonneur, la découverte de ces paysages surprenants.
En janvier 2024 nous sommes allés au LAOS. En juillet nous étions dans le Lot, avant de poursuivre et vous proposer un séjour écriture en mars 2025 à BALI. Simone Delzenne et Jean-Louis Escarret
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Séjours à venir Séjour passé
qui sommes-nouscontactSimOne Delzenne* et Jean-Louis Escarret ** 05 65 33 42 63 / 06 63 79 30 61 aphanese@orange.fr Voilà seize ans nous allions dans le désert algérien. Dès notre premier voyage, j’ai eu cette envie de poursuivre là-bas ce que je faisais ici : - écrire et animer des ateliers d’écriture. Nos pas nous ont porté dans le Tassili du Hoggar et l'Assekrem, en Jordanie dans le désert du Wadi Rum et à Pétra, au Cambodge sur le fabuleux site d'Angkor, dans le grand sud marocain, en Mongolie, à Bali, au Laos, au Népal sans oublier des destinations plus proches comme la Baie du Mt-St-Michel, le Mont Mézenc en Haute-Loire et le Lot... Ces séjours sont une expérience singulière. Singulière parce que le désert, Angkor, le temps balinais, les steppes mongoles ne se répètent jamais,que chaque groupe laisse une empreinte originale, enfin que l’expérience conjuguée dela marche et de l’écriture s’éprouve pendant mais aussi après le temps du séjour. Une autre manière d’arpenter le monde, d’en mesurer chaque espace, de le tresser de notre empreinte comme nous traçons sur la feuille le lent sillon des phrases. Nul besoin pour participer d’être un marcheur sportif accompli, pas plus qu’un littérateur bardé de références, de diplômes, ou de réalisations. Pour participer il suffit d’être attentif, disponible, désireux d’éprouver l’expérience particulière de cette rencontre écriture/marche/découverte. Jean-Louis Escarret** Animateur d'ateliers écriture depuis plus de vingt ans (Aleph-Ecriture Paris - Aurore - Faculté de Melun - IRTS Paris), il est l'auteur de plusieurs romans. - "Le siège d’Anaïs"-"Et pourquoi pas la lune" Ed. Prem’Edit - "Après tout", "Les ombres claires" Ed. Le Manuscrit Simone Delzenne* Passionnée par le Monde et les voyages elle est l'organisatrice des séjours en solo ou en partenariat avec des agences locales implantées dans les pays accueillants les écrivains-poètes-marcheurs.. l'invisible harmoniel' écriture aventure ! cliquez sur les photos pour les agrandir photo jle ***
Dans un monde ‘’qui circule’’ à tout va, sans doute est-il bon de recentrer ses pas
sur le lent et véritable sens de l’ailleurs. Déplacer, se déplacer. Non seulement le corps, mais aussi l’esprit. Nous savons avec quelle facilité le corps usager se rend aux antipodes,
transportant en d’autres lieux ses rites, ses valeurs et ses murs. Ailleurs investi, envahi, comme colonie par une nuée qui brise les équilibres pour s’installer dans l’arrogante pensée du vainqueur. Faut-il être aveugle pour ne pas discerner sous le chèche, le voile, la gandoura ou le chapeau de paille, le regard épuisé de ceux qui sont à ce point invisibles, réduit au rôle d’objet, ou de porteur d’ombre. Le monde qui consomme s’étale sans frontière, à la vitesse lente mais inexorable
des hydrocarbures. La communication n’a plus besoin d’objet ni de sujet, elle s’auto engendreà la vitesse de l’oubli. Mais, penser cela, n’est rien qu’une nouvelle arrogance, si le geste ne suit pas. Relions donc la cause à la réponse et la réponse à l’action. Déplaçons dans nos têtes l’image laquée des produits fabriqués, pour retrouver pas à pas l’implication individuelle de nos gestes et de nos pensées. Plutôt que faire comme disent certains :"J'ai fait le désert, les pyramides et la lune…" découvrir, écouter, échanger, comprendre, offrir. Voilà notre projet, il est sans réponse, toujours dialogue, remise en cause de
l’expérience, désir d’une écoute nouvelle, celle de la diversité des sens que le monde dispose sous nos pas. Les voyages que nous proposons, sont issus de ce désir de comprendre. Non se déplacer mais aller à la rencontre, écouter, respecter, co-naître à une culture, se laisser transporter par l’inclinaison d’une dune, le regard d’un Touareg, la puissance architecturale du vent. Jean-Louis Escarret Cambodge Mongolie « Alors entre l’âme et le corps assujetti à un déport rythmique se produit une solution de continuité ; une espèce d’hypnose « ouverte » s’établit, un état de réceptivité pure fort singulier. Le langage en nous prend une valeur moins d’expression que de signe ; les mots fortuits qui montent à la surface de l’esprit, le refrain, l’obsession d’une phrase continuelle forment une espèce d’incantation qui finit par coaguler la conscience, cependant que notre miroir intime est laissé, par rapport aux choses du dehors, dans un état de sensibilité presque matérielle. Leur ombre se projette directement sur notre imagination et vire sur son iridescence ». Préface que Claudel écrivit, pour l’édition Paterne Berrichon des Illuminations
(éd. Mercure de France, 1912). |
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